Michel Sommerard et Aromisland : histoire d’amour

Depuis ma rencontre avec Michel Sommerard en août 2021, beaucoup de choses se sont passées à Madagascar. Le fondateur d’Aromisland nous propose de magnifiques huiles essentielles 100% malgaches, produites et distillées avec amour à la ferme de Mahasoa. Néanmoins, en février 2022, deux cyclones se sont abattus sur la vallée du Faraony. Une calamité que Michel avait largement partagée avec nous sur sa page Facebook.

Cyclones 2022 ferme de Mahasoa
Suite aux cyclones Betsirai et Emnati en 2022

En 2022, de février à début mai, Michel a fait appel à votre générosité via l’association School (associationschool.fr) pour soutenir 500 familles sinistrées. L’appel a été largement entendu et Michel ne s’attendait pas à un tel engouement. Mais depuis, que s’est-il passé ? Quelle est la situation réelle, un an après le passage des cyclones ? J’ai donc fait un point avec lui sur la situation (entre-temps, le cyclone Freddy est passé sur les terres malgaches occasionnant moins de dégâts que ses confrères de l’année dernière, les populations s’étaient mieux préparées. Néanmoins, l’épée de Damoclès est toujours là).

Distribution de riz aux familles sinistrées

D’abord faisons un focus sur l’association SCHOOL qui a permis de venir en aide aux familles sinistrées de la zone. Puis, justement, je voulais mieux comprendre les problématiques liées à l’approvisionnement en riz, denrée de base. Dans un troisième temps, nous verrons ce qu’il en est à la ferme pour les cultures. Puis nous finirons par des informations supplémentaires concernant le travail de Michel, informations dont il n’est jamais avare. 

Association SCHOOL

Pour rappel, l’association SCHOOL a été créée par Michel il y a 20 ans. Reconnue d’utilité publique, tous les versements sont déductibles des impôts (à hauteur de 66%). Il est possible également de faire des versements mensuels, des dons ou cadeaux ponctuels.Il n’y a aucun engagement. C’est selon les possibilités de chacun(e ). Tout est géré via le site internet pour éviter les coûts annexes. Et toute une banque de données est alimentée par les photos des familles malgaches recevant leurs cadeaux. Concrètement, quinze euros par mois permettent d’aider à nourrir une famille pendant un mois. De manière pragmatique, les enfants se trouvent ainsi dispensés du travail au champ avec la possibilité d’aller à l’école. Michel me disait lors de notre première rencontre : « Je suis content de ce truc-là. C’est sympa».  

Néanmoins, Michel me confiait lors de notre dernière entrevue (en janvier dernier) : « Avec les difficultés économiques généralisées même en Europe, cette semaine, trois parrains de longue date ne peuvent plus nous soutenir. Cela représente 45 euros en moins par mois. A priori, ce n’est pas grand-chose. Mais j’espère que ça va se calmer. Ce n’est pas la première fois que des parrains arrêtent. Il y en a plus qui arrêtent qui n’arrivent. Les gens ont d’autres priorités, ça se comprend. Mais ça va nous faire défaut».

Association SCHOOL en 2022

Grâce aux dons spontanés, 500 familles sinistrées ont reçu des denrées alimentaires de février à mai (hors périodes de récolte).

Par ailleurs, la région a vu 71 nouveaux bacheliers avec un taux de réussite de 80% au bacalauréat. Michel espère que ça va continuer. Selon lui, il y a une bonne équipe sur place. 

Lors des cyclones 2022, le toit du lycée a été arraché mais remis en fonction quasiment tout de suite. La priorité est l’éducation. Et comme Michel le dit, ce lycée, « c’est comme une locomotive pour la région, je me concentre là-dessus ».

Michel Sommerard en compagnie de la proviseure du Lycée et des élèves

Alors, avis à vous toutes et tous ! Michel Sommerard nous offre une aromathérapie de qualité exceptionnelle à des prix défiant toute concurrence (se référer à l’interview ici). Cela vaut bien un petit effort financier supplémentaire pour l’aider dans son action. Comme il dit : « On ne peut pas tout assumer ». Voici le lien vers l’association SCHOOL: http://www.associationschool.fr.

En effet, le malheur du monde est bien lourd et Madagascar n’en est pas dépourvue. 

Mais essayons de comprendre pourquoi il est indispensable de supporter les familles afin qu’elles reçoivent a minima du riz pour survivre. 

Histoires de riz et de rizières

Quand j’étais moi-même à Madagascar en novembre, j’ai vu des rizières à n’en plus finir au mois de novembre. Bien grasses et vertes. Du moins, de mon point de vue. Je pensais même que la production est suffisante même si j’ai compris sur place que la production est plus basse que la demande (cf. Article). D’ailleurs, les sacs de riz étaient pleins à ras bord sur les marchés. Tout comme ceux de légumineuses. 

Riz local et riz d’importation

Michel me dit qu’à Madagascar, il y a plus de riz importé que produit localement. Il n’y a pas d’autosuffisance alimentaire. Tout est dit, non ? Il est donc indispensable d’acheter du riz importé pour nourrir les familles sinistrées.

Selon lui, il serait souhaitable que le gouvernement surtaxe le riz d’importation. Cette taxe pourrait être redistribuée aux ménages sous forme d’allocations familiales ce qui leur permettrait d’avoir le choix entre acheter le riz local ou celui d’importation. 

Mais encore faudrait-il une certaine volonté politique. Michel a l’impression de « bricoler toujours et encore, de ne faire que du pansement Urgo ». 

Le riz vient donc d’Asie et notamment de Thaïlande. C’est un riz blanc sans saveur mais qui a le mérite de nourrir les gens.

La production du riz à Madagascar

Un producteur ne gagne pas d’argent en produisant du riz, et peine déjà à se nourrir. Clairement, ce qu’il produit, il le mange. Point barre. Sans compter que les paysans n’ont pas tous une rizière donc encore moins de possibilité de subsistance. Les gens ont faim.

Si le riz était mieux payé, peut-être « se donneraient-ils plus de mal. Cela les motiverait davantage. Ils produiraient mieux et plus ». Ainsi cela permettrait d’augmenter la production de riz local et motiverait durablement les producteurs. Une forme d’industrialisation est nécessaire pour gagner un peu d’argent. 

Résumons donc : la production est insuffisante et les gens n’ont pas d’argent pour acheter ni le riz local, ni celui d’importation. Le Paradoxe est toujours le même : tout existe à Madagascar mais ça ne suffit pas. 

Cependant, il ne s’agit pas non plus que de production insuffisante mais aussi de méthode

Méthode et culture du riz

Selon Michel, les rizières à Madagascar n’en sont pas toutes des vraies mais plutôt des fonds de marais. Pour avoir une vraie rizière qui produit du riz en quantité, la gestion de l’eau est indispensable. Il faut pouvoir inonder les pieds, retirer l’eau, inonder de nouveau, etc. selon les besoins. En l’état actuel, il faut environ 200 kilos de paddy (grain de riz non décortiqué, semence) par hectare contre 80 dans des zones adaptées comme la Camargue.

Système de Riziculture Intensive (SRI)

Le SRI, méthode développée par le père De Laulagnier, un Jésuite, permet de multiplier la production : moins de 10 kilos de paddy pour un hectare. Néanmoins, cette technique nécessite davantage de main d’œuvre : un seul plant à la fois est repiqué lorsqu’il a 2 feuilles. Ce plant repiqué nécessite « d’avoir les fesses » (passez moi l’expression!) dans l’eau pendant huit jours environ (pas trop non plus car le riz n’est pas une plante aquatique). Ainsi faisant, il repart aussitôt et donnera 60 voire 100 paddy pour un seul grain de riz planté. Traditionnellement, trois plants sont repiqués ensemble lorsqu’ils sont déjà assez hauts. Du coup, affaiblis, leur rendement s’amoindrit. 

Michel a testé et constaté sur sa rizière (dont il laisse la jouissance à son personnel). Pour un hectare, cette méthode permet de tripler la production de riz. C’est significatif : une triplication de la production de riz à Madagascar !

Cependant, malgré ce succès ponctuel, cela n’a pas été réitéré. La méthode traditionnelle est revenue en puissance. Michel constate que « peu de gens innovent. Ceux qui le font, s’enrichissent. Les autres restent tel quel. Le système à deux vitesses est très marqué à Madagascar ». Ça, je l’avais remarqué.

Période des pluies, période de soudure

Le mois de février arrive avec son cortège de pluie, de vent et espérons sans cyclones. Michel me dit qu’« avril est traditionnellement un mois de vache maigre, ce qu’on appelle la période de soudure. Il n’y a pas encore de récoltes, pas de fruits. Peu de cultures arrivent à terme. Cette période est restreinte. S’il y a du riz, les gens mangent du riz. S’il y a des haricots, ils mangent des haricots ». Pour ce qui est des haricots, ils sont produits à Madagascar mais également en petite quantité. Et pourtant, les légumineuses sont nécessaires pour métaboliser les éléments nutritifs du riz. 

Aujourd’hui, seules des initiatives privées et locales, comme les mènent Michel peuvent apporter un peu de soutien à une population qui se débrouille tant bien que mal. Le résultat est que les gens ne mangent toujours pas à leur faim. Et quand ils mangent, c’est loin d’être nutritivement suffisant. 

Pas d’abondance dans un pays abondant.

« Le vrai problème, ce ne sont pas les cyclones mais la politique » souligne Michel. 

Après ce point sur les problèmes alimentaires et les histoires de riz, revenons un peu à la ferme Mahasoa et à la situation actuelle et à venir. 

Les cultures sur Mahasoa

Culture du girofle : marché économique local

La vallée du Faraony, où se trouve la ferme Mahasoa, a été particulièrement touchée en février 2022. Lors de mon voyage à Madagascar, les girofliers que j’ai vus étaient couchés, déracinés mais pas totalement. Témoins des derniers cyclones. Néanmoins, j’ai constaté que beaucoup repartaient par rejets. C’est anecdotique certes. Et certainement pas suffisant. Car dans ces cas de figure, les girofliers nécessiteront au-moins 4 ans avant de reproduire ses clous. 

Ci-dessous, photos d’un giroflier déraciné et d’un bouquet de boutons floraux (crédit photo Le Trek des Essentielles).

La vallée a beau être verdoyante et fertile et la nature généreuse, du temps est nécessaire. Un giroflier produit des clous à partir de 7 ans de croissance lorsqu’il est planté petit. Il est assez capricieux et les récoltes toujours fluctuantes. « On attend, on verra. Je m’en sors car j’ai d’autres produits mais c’est l’économie de la vallée : 90% de nos girofliers ont été dévastés ». Le marché économique local basé sur la culture du clou de girofle se voit donc anéantie pendant ce laps de temps. 

Michel n’a pas trouvé de solution pour pallier ce manque à gagner. La récolte 2022 a donné 10 kilos de récolte contre plusieurs tonnes habituellement. Imaginez un peu … 

Avis aux amateurs au passage : il reste peu de stock d’huile essentielle de girofle de Mahasoa !

Cultures des aromatiques : basilic et palmarosa 

 Ces petites plantes fragiles ont été littéralement rasées. Fort heureusement, ce sont des plantes qui poussent bien et repartent vite. Le palmarosa n’est pas en reste. Sur place, tout est récupéré au maximum, la moindre repousse, la moindre racine. Petit à petit, tout est remis en terre. 

L’objectif de Michel est d’augmenter la production végétale pour les prochaines années et de récupérer suffisamment de masse verte. Cette année la priorité sera donnée à la production de semences plutôt qu’à la distillation pour retrouver les champs d’avant les cyclones. 

Ci-dessous, à gauche, basilic à eugénol (Occimum gratissimum) et à droite, Palmarosa (Cymbopogon martini) – Crédit photo Michel Sommerard

Histoires d’arbres : bananiers, niaouli, tea tree, tecks 

Michel avait parlé dans l’interview d’une cathédrale de niaouli. Une partie a résisté. 

Contrairement aux tecks. Mais comme tout se récupère à Madagascar, Michel aura le bonheur de dormir dans un lit en teck. Ce lit vaudrait une fortune en France. 

Les bananiers, couchés pendant les tempêtes, repartent et sont replantés au milieu du patchouli et se portent bien. 

Quant aux Arbres à thé (Tea tree, Melaleuca alternifolia), ils n’ont pas souffert. Souples, flexibles et peu hauts, ils ont résisté aux assauts du vent. Ouf, l’huile de tea tree de Michel est si belle. D’ailleurs, je vous rappelle qu’il n’en produit que 150 kilos par an. Cette huile d’arbre à thé n’est pas destinée aux industriels ! C’est du travail d’orfèvre précieux, ne l’oublions pas. 

Plantation de tea tree – Crédit photo Michel Sommerard

Voici un peu la situation de manière générale à la suite du passage des cyclones. Néanmoins, nous sommes de nouveau entrés dans la période cruciale, espérons donc que les cyclones passent leur route et épargnent la région.

Michel étant dans la transmission et la transparence totales, nous avons donc abordé d’autres sujets que je juge fort intéressant de partager avec vous. 

Michel Sommerard et ses huiles essentielles

Secrets de fabrication 

Huile essentielle de Vétiver

Vetiver
Le vétiver pousse dans des colonnes de bambou
Photo Michel Sommerard

Petit rappel : sur la ferme, la terre est dure et argileuse et la racine du vétiver pousse très profondément. C’est un travail harassant que d’en déterrer les racines. Michel avait eu l’idée de planter ses vétivers dans des bambous assez larges remplis d’un mélange terre/ sable/ compost. Le vétiver se développe ainsi en mode aérien et se récolte au bout de 18 mois. 

Dans le flot de notre conversation, Michel me disait, à propos de sa dernière production de vétiver, qu’il avait un côté « charbonneux ». Il l’a alors refiltré puis agité dans un bécher pendant 2 jours pour l’oxygéner. Selon lui, « une huile essentielle se travaille avant et après. Il peut y avoir des odeurs parasites quelques fois ». Il précise néanmoins que « l’analyse chromatographique ne change pas dans ces cas-là ».

Michel Sommerard et le nombre d’or 

Depuis très longtemps, Michel est fasciné par la suite de Fibonacci qui mène au nombre d’or. Ce principe d’harmonie mathématique l’interroge depuis toujours. C’est selon ce principe qu’il a imaginé les proportions de ses cuves qui sont également isolées et calorifugées. Il avoue que « ça donne des résultats sympas et que seule l’harmonie compte ». On l’avait déjà remarqué !

Plantes et huiles essentielles

Michel parle à ses plantes et les douche avant de les distiller. Cela pallie le choc thermique de la vapeur. Une fois distillées, il parle aussi aux huiles essentielles et leur demande « d’aller faire leur travail ». Il faut leur « donner le soin qu’elles méritent. Je veux élever mes huiles essentielles. Ce n’est pas parce-que c’est bio que c’est bien. Il faut leur apporter le repos et l’attention qu’elles méritent. Le stockage, la filtration, le repos, tout cela induit certainement un phénomène vibratoire. Il y a quelque chose de spirituel dans cette idée et beaucoup de choses qu’on ne peut expliquer ».

C’est ainsi qu’il partage avec nous ses secrets de fabrication qui n’en sont plus un comme il le dit lui-même d’ailleurs.

Foyers de cuisson et éducation

Michel a aussi développé des essais d’aménagement sur les foyers de cuisson. Il a réussi à diminuer de 80% l’utilisation du bois de chauffe. Amélioration notable ! 

Ce sont des démarches basiques pourtant primordiales pour l’éducation et la sensibilisation à la protection de l’environnement.

Seulement, dans un contexte où manger est la priorité, que les habitants manquent cruellement de moyens et que des épisodes cycloniques balaient régulièrement les récoltes, on se trouve encore devant ce paradoxe : l’éducation n’est pas la prorité. Non, il faut couper du bois et trouver des moyens de subsistance pour les familles. Les enfants mis à contribution ne peuvent aller à l’école. 

Michel s’interroge : « Suis-je trop pessimiste ? ».

Foyer à économie d’énergie, un cercle vertueux ?

Croquis du foyer de cuisson dessiné par Michel Sommerard

Les expériences de Michel pour développer des foyers de cuisson à économie d’énergie sont concluantes. Elles ont permis de diminuer par 8 le volume de bois nécessaire pour la cuisson. Sur un trépied classique, un kilo de bois est nécessaire pour atteindre une température de x degrés. Grâce au foyer amélioré, la même température est atteinte avec 125 grammes de bois. 

Cette proportion de 8 pourrait être la base d’un cercle vertueux : 8 fois moins de bois donc 8 fois moins de corvée de bois et 8 fois plus de possibilité d’étudier. Et moins de CO2 bien sûr. L’énergie doit être utilisée au maximum de ses possibilités. 

Michel ajoute : « Je fais la même chose dans mes alambics : des tuyaux de vapeur passent dans la cheminée pour récupérer la chaleur ».

Je ne vais pas rentrer dans le détail de ce foyer, je vous joins le petit schéma qu’a dessiné Michel. Vous aurez deviné : il n’y a pas de déperdition et la chaleur se concentre sur la marmite exclusivement. 

Eucalyptus citronné, une huile essentielle et du bois de chauffe 

Les eucalyptus citronnés poussent comme des petits pains dans la région. Ils né nécessitent que 7 ans pour atteindre leur hauteur suffisante et une masse de bois significative. Grâce à eux, il y a toujours du bois de chauffe pour la cuisson. Sans oublier les feuilles pour l’obtention de l’huile essentielle. Heureusement, ils ont parfaitement résisté aux cyclones. 

Maintenant, terminons cette mise à jour avec quelques mots sur le dispensaire de la vallée. Il faut vraiment être bien accroché car comme vous allez le lire, tout est à faire et à refaire. 

Eucalyptus citronnés
Eucalyptus citronnés – Crédit photo Michel Sommerard

Dispensaire de la vallée

Le dispensaire de la vallée est principalement financé par le diocèse de Reggio Emilia (Italie). Les médecins malgaches sont pris en charge pour se former en Italie aux opérations chirurgicales de l’elephantiasis ou encore des fistules obstétricales. La première pathologie est due à un parasite qui attaque les vaisseaux lymphatiques au niveau des chevilles ou des testicules : les membres grossissent jusqu’à ressembler à des membres d’éléphants. D’où son nom. Les fistules, quant à elles, concernent principalement les jeunes filles qui accouchent et qui ne sont pas encore formées. Déchirées, et sans chirurgie réparatrice, elles sont vouées à être écartées du reste de la famille. L’éducation sexuelle reste à faire malgré la création d’une association Taridalana (chemin de vie). 

Photos du dispensaire – Crédit: Michel Sommerard

Ces pathologies sont malheureusement communes et très douloureuses. Récemment, deux médecins sont décédés dans de tragiques circonstances. Il ne reste que Docteur Hortense qui est déjà au terme de sa carrière pour une région de près de 200.000 habitants. 

Michel parle de « malédiction ». Même si Reggio Emilia soutient l’hôpital, il dépend encore de l’Etat malgache. Michel attend et espère une réaction de celui-ci. Tout ce qui concerne les protocoles thérapeutiques dépendent des médecins. Et des médecins, il en manque et il en faut. Michel ajoute « tout est à faire et à refaire ».

Pour clore cet article, je m’adresse à vous chers lecteurs/ lectrices passionnées d’aromathérapie. Prenons conscience de cette extraordinaire complexité du terrain d’où proviennent nos chères alliées aromatiques que nous aimons tant. 

Je conclurai ainsi avec les mots lapidaires prononcés par Michel : 

 « Ce que je veux, c’est que ma ferme vive et que mes gars aient de quoi garnir leurs assiettes ».

Voilà, tout est dit. Merci pour votre attention. 

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