Médecine et remèdes traditionnels, remèdes traditionnels améliorés et tradipraticiens

Médecine traditionnelleremèdes traditionnelstradipraticiensremèdes traditionnels améliorés : voici quelques termes que je souhaitais approfondir. En tant que passionnée d’aromathérapie malgache (entre autres) et côtoyant des personnes telles que Michel Pidoux, Didier Ramiandrasoa et Olivier Behra, je ne pouvais pas faire comme si je ne les entendais pas ! 

J’avais bien initié un article il y a quelques temps mais trois évènements en ont accéléré la rédaction. Le premier: lors de mon voyage à Madagascar, et notamment sur la réserve de Vohimana, j’ai rencontré ce qu’on appelle un tradipraticien, Lesabotsy (mon prochain article lui sera consacré). Le deuxième: j’ai eu la chance d’assister à la formation sur la préparation d’un baume dermatologique pour les femmes des villages alentours de Vohimana. Et le troisième a été la journée passée à l’IMRA (Institut Malgache de Recherches Appliquées) dont la mission illustre parfaitement le sujet de l’article. De l’usage des plantes de manière traditionnelle à un produit thérapeutique utile en médecine conventionnelle, il n’y a pas qu’un pas !

Cerises sur le gâteau : deux vidéos ! (je remercie d’ailleurs Nabih de l’ONG Homme et Environnement de m’avoir mis à disposition ses images, les siennes et les miennes se complètent).

Commençons néanmoins par définir les termes de médecine traditionnelle et remède traditionnel. Et quid des tradipraticiens et accoucheuses, quel est leur rôle ? 

1. Médecine traditionnelle et remède traditionnel

1.1 Médecine traditionnelle

Selon la définition officielle de l’OMS, la médecine traditionnelle « se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels – séparément ou en association – pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé ».

Nous pouvons citer deux médecines traditionnelles connues et reconnues : l’ayurveda et la médecine chinoise traditionnelle. Néanmoins, la liste est longue car l’Humanité se soigne depuis des millénaires et n’a pas attendu Big Pharma & Co pour ça.

Dans les pays industrialisés, les adaptations de certaines pratiques de médecine traditionnelle sont nommées complémentairesalternatives, non conventionnelles, ou encore parallèles. Malheureusement, elles font trop souvent l’objet de controverse quant à leur nature non-scientifique (les études observationnelles sont pourtant là aussi pour apporter ces preuves). 

1.2. Remède Traditionnel 

1.2.1. Définitions

D’une manière générale, on peut dire qu’un Remède Traditionnel est issu de la pharmacopée traditionnelle. 

Pharmacopée (du grec : pharmakopoiia = confection de drogues) 

  1. Recueil officiel des pharmaciens contenant la nomenclature des médicaments et leur description (composition, effets, etc.). 
  2. Ensemble des médicaments disponibles (ex. pharmacopée traditionnelle chinoise). 
Larousse

1.2.2. Utilisation traditionnelle et expérience acquise

L’utilisation traditionnelle, qui donne lieu à ce que l’on appelle la médecine traditionnelle, doit avoir été pratiquée sur une période d’au-moins 30 ans (selon les critères définis par l’OMS). Elle a comme préliminaires : des effets pharmacologiques efficaces et plausibles basés sur l’ancienneté et l’expérience acquises. Les Remèdes Traditionnels à base de plantes sont donc considérés comme des médicaments qui se révèlent non nocifs dans des conditions d’utilisation spécifiées.

Cela vaut aussi pour l’usage thérapeutique des huiles essentielles dans diverses préparations pharmaceutiques, même sans vérification statistique de leurs effets. En ce qui concerne Madagascar, «toutes les données même empiriques, récoltées au fil du temps sur l’efficacité, la toxicité ou l’innocuité des huiles essentielles peuvent constituer une base de preuves acceptables. S’il y a eu effectivement un usage traditionnel, les textes officiels permettent, pour un nouveau produit contenant une huile essentielle d’usage ancien, de procéder à un simple enregistrement et non une Autorisation de Mise sur le Marché, sauf en cas de mélange » (Huiles essentielles de Madagascar écrit par Michel Pidoux).

1.2.3. Tradipraticiens et accoucheuses

Le tradipraticien est reconnu par la collectivité dans laquelle elle/il vit comme compétent pour diagnostiquer des maladies et invalidités y prévalant. Il dispense des soins grâce à l’emploi de substances végétales, animales ou minérales. Les fondements socioculturels et religieux, aussi bien que les connaissances, comportements et croyances liés au bien-être physique, mental et social de la collectivité sont intégrés.

Les tradipraticiens et accoucheuses contribuent largement à la santé publique par l’utilisation des plantes et à préserver la médecine traditionnelle malgache. A Madagascar, près de 80% de la population consulte ces figures et la confiance qui leur accordée est grande.

Cependant, les choses évoluent doucement et de plus en plus de médecins et tradipraticiens s’engagent dans cette voie de soin complémentaire par l’intégration de l’aromathérapie. Le travail de sensibilisation est indispensable et il reste beaucoup de chemin à parcourir. La limite principale à la santé à Madagascar réside dans le fait que les médicaments sont inaccessibles financièrement pour la majorité de la population. La priorité est de proposer des remèdes à coût modéré et produits localement. Néanmoins, créer des ponts entre médecine conventionnelle et traditionnelle pour l’amélioration de la santé de la population fait partie de l’évolution actuelle.

1.2.4. Remèdes traditionnels à la base de la pharmacopée malgache

Les deux remèdes traditionnels ci-dessous sont à la base de la pharmacopée malgache.

Tambavy 
Photo que j’ai trouvée sur le site 2424.mg, pardon

Le TAMBAVY est l’infusion (mangidy) ou la décoction. La plus amère possible est le mieux. Ce terme a traditionnellement deux significations : les remèdes issus de la décoction de plantes et d’infusions mais aussi les plantes dont on les obtient. Le Tambavy est plus qu’une simple infusion dite de grand-mère. Ce terme revête une grande profondeur d’esprit liée à l’idée de la connexion avec la Terre Mère, la terre nourricière. 

Evoka 

EVOKA signifie le traitement par inhalation humide de plantes médicinales pour purifier l’organisme. Traditionnellement utilisé pour traiter les infections respiratoires telles que la grippe ou la sinusite notamment avec les feuilles du ravintsara, de niaouli et d’eucalyptus globulus sp Mada (et leurs huiles essentielles dans sa forme RTA)

2. Aromathérapie et remède traditionnel amélioré

2.1. Aromathérapie non traditionnelle 

« A Madagascar, comme ailleurs, la médecine traditionnelle emploie principalement des plantes médicinales, y compris des plantes aromatiques pourvoyeuses d’huile essentielle. Mais l’aromathérapie qui utilise les huiles essentielles extraites de ces plantes aromatiques n’est pas encore assez exercée par les tradipraticiens même si le niaouli y est distillé depuis une centaine d’années, tout comme l’Eucalyptus globulus ».

Huiles essentielles de Madagascar – Michel Pidoux

Traditionnellement parlant, le premier flacon d’huiles essentielles Evoka qui peut marquer le début de l’aromathérapie à Madagascar a été réalisé à l’IMRA sous l’impulsion du Pr Ratsimamanga. Nous lui devons par ailleurs la découverte des principes actifs de la pervenche de Madagascar et de la Centella asiatica entre autres remèdes bien exploités aujourd’hui par la pharmacopée occidentale.

2.2. Remède Traditionnel Amélioré 

Olivier Behra définit le Remède Traditionnel Amélioré ainsi : « C’est un médicament à base de plantes issues des pharmacopées traditionnelles.  La composition chimique a été analysée et des études montrent une non-toxicité suivant les prescriptions recommandées ».

Par ailleurs, je cite ici le travail d’Alice François, Docteure en pharmacie qui a écrit la thèse « Les médicaments traditionnels améliorés et pharmacopées traditionnelles d’Afrique de l’Ouest ». Cela résume bien le concept et s’applique de la même manière à Madagascar (le terme utilisé est Médicament Traditionnel Amélioré ce qui revient au même que Remède Traditionnel Amélioré).  

« En Afrique de l’Ouest, les médicaments traditionnels améliorés (MTA) sont des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle locale. Leur toxicité a été déterminée, à activité pharmacologique confirmée par la recherche, à dosage quantifié et à qualité contrôlée lors de leur mise sur le marché. Ils ont reçu une Autorisation de Mise sur le Marché et détiennent pour certains le statut de médicament essentiel. La production et la commercialisation de ces MTA s’inscrivent plus largement dans les préconisations de l’OMS visant l’intégration des médecines traditionnelles dans les systèmes de santé nationaux ».

2.2.1. Voies d’amélioration 

Plusieurs voies se prêtent à l’amélioration d’un Remède Traditionnel :

– phytothérapie: extraits secs ou humides, hydrosolubles, alcooliques ou liposolubles, etc. 

– aromathérapie : les plantes endémiques malgaches traditionnellement utilisées sous forme de plantes sèches existent sous leur forme d’huile essentielle (Ravintsara, Saro, Katrafay, Iary, Romba)

hydrolathérapie, la gemmothérapie et autres produits finis végétaux

La qualité est primordiale ainsi que le dosage précis des ingrédients notamment des huiles essentielles. Des bases végétales telles que beurre de cacao, moringa, miel, argile, huile de neem, de moringa ou autres peuvent être utilisées et intégrées dans les préparations. 

2.2.2. Remède Traditionnel Amélioré Evoka 

Si l’on reprend le remède Evoka présenté précédemment, la synergie originelle sous forme d’huiles essentielles développée par l’IMRA contient : RavintsaraNiaouli (ou Kinindrano) et eucalyptus globulus sp. Madagascar (ou Kinimpotsy). Les mêmes plantes d’origine mais sous leur forme concentrée en huile essentielle.

Précisons également que ce Remède Traditionnel Amélioré peut toujours l’être davantage. D’autres huiles essentielles à chémotype 1,8 cinéole sont disponibles pour renforcer ce mélange respiratoire (Saro, Hélichryse gymnocéphale, Tea tree…). Les Remèdes Traditionnels Améliorés sont évolutifs selon le cas réel constaté par les études observationnelles menées sur le terrain. 

 2.2.3. Le baume Fosa

Aujourd’hui, le baume Fosa pourrait être comparé au fameux « baume du tigre ». Il est constitué à base de cire, d’huile végétale et d’huiles essentielles notamment de ravintsara. Commercialisé par l’IMRA ou Homéopharma, le Fosa est plutôt à visée respiratoire et semble être entré dans les habitudes d’utilisation des Malgaches. Ce remède n’est pas traditionnel à proprement parler puisqu’il contient ces ingrédients qui ont intégré l’arsenal thérapeutique depuis peu de temps. Sa formulation est précise et se réalise en laboratoire avec des outils de balance et de pesage spécifiques. 

Je vous propose une vidéo réalisée à Vohimana. Dans le laboratoire, une jeune biochimiste Maeva forme 4 femmes à la réalisation d’un baume dermatologique ou antimycosique à base d’huiles essentielles (saro et géranium rosat), de cire d’abeille et d’huile végétale de soja. Il ne s’agit pas ici du baume Fosa néanmoins l’idée est la même : proposer des remèdes d’utilisation aisée et peu coûteux à produire avec les produits locaux. La vidéo ICI.

3.IMRA ou fondation Professeur Ratsimamanga  

Lors de mon récent voyage à Madagascar, nous sommes passés à l’IMRA (Institut Malgache de Recheche Appliquée) ou fondation Professeur Ratsimamanga. Didier Ramiandrasoa y dispensait une formation en aromathérapie à u public plutôt du domaine médical mais aussi des producteurs et tradipraticiens. 

Charles Andrianjara, Directeur, nous a accueillis et présenté l’IMRA (cliquer ici pour accéder à la vidéo). Je me suis inspirée de ses mots pour rédiger le chapitre suivant. Il me semblait fort intéressant d’inclure ces informations dans cet article car il éclaire fort bien le thème général de l’article. 

Faire qu’un Remède Traditionnel devienne un Remède Traditionnel Amélioré passe par la case laboratoire. Son utilisation ne sera plus seulement empirique et traditionnelle mais bien cadrée et étudiée. Les actifs des Remèdes Traditionnels Améliorés doivent être dosés de manière précise. Et là, c’est le rôle de l’IMRA.

3.1. IMRA ou fondation Professeur Ratsimamanga

L’Institut Malgache de Recherche Appliquée (IMRA) a été créé par le professeur Ratsimamanga et son épouse en 1957. Au départ association, elle est devenue fondation reconnue d’utilité publique en 2010. 

La mission fondamentale de l’IMRA, – héritage du professeur Ratsimamanga -, est d’œuvrer pour la promotion économique, sociale et environnementale afin d’assurer un développement durable à Madagascar. 

3.1.1. Les objectifs de l’IMRA 

Économiques tout d’abord en améliorant l’accès aux soins et aux médicaments dans le système national de santé tout en contribuant activement aux programmes nationaux de santé publique. 

Ce qui nous intéresse précisément dans le thème de cet article est l’aspect économique suivant :

La mise à disposition de la majorité de la population des médicaments abordables qui soient issus de la recherche combinant médecine traditionnelle et techniques scientifiques modernes.

Viennent ensuite les objectifs agroécologiques qui visent à soutenir le développement des filières agrobiologiques. Il est par ailleurs nécessaire de mettre en place des essais de cultures pour les plantes à forte demande à l’étranger (ex. Pervenche de Madagascar ou Centella asiatica). 

Et enfin les objectifs sociaux. Ici, le but est d’appuyer les actions de formations scientifique, universitaire et technique afin d’assurer un développement durable. Puis de participer activement aux initiatives pour la protection, la sauvegarde et la valorisation de la biodiversité. 

3.1.2. IMRA et la mise à disposition de remèdes

Aujourd’hui environ 60 produits thérapeutiques et cosmétiques sont mis à disposition des hôpitaux, pharmacies et différents points de vente. Sachez qu’un délai de 3 à 5 ans est nécessaire pour chaque mise sur le marché. La composante Recherche est très importante. Voici les étapes. 

Remèdes IMRA vendus à la pharmacie in situ
3.1.2.1. Etape 1 – Recherche : études ethnobotaniques et ethnopharmacologiques

Il s’agit d’une étape primordiale qui permet d’étudier les besoins sur le terrain : face à telle maladie, existe-t ’il un remède ? 

Une fois identifiée la prévalence* d’une maladie, l’IMRA met en place des études ethnobotaniques et ethnopharmacologiques où celle-ci est forte (* prévalence : nombre de cas d’une maladie dans une population à un moment donné, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens).

Un exemple récent illustratif avec l’hypertension artérielle : prévalence élevée dans une commune du Sava, région enclavée du Nord Est de Madagascar, où l’accès aux médicaments est quasi inexistant. Un taux de mortalité faible néanmoins. Comment résiste la population ? Sans aucun doute par l’utilisation des plantes locales. L’IMRA a donc enquêté auprès des tradipraticiens et a obtenu une liste de plantes. Pas une seule mais 5 ou 6, les tradipraticiens ne dévoilent pas tous leurs secrets comme ça ! Question : quelle est LA plante qui est la plus active sur la tension artérielle ? Impossible de le savoir avec l’empirisme. 
3.1.2.2. Etape 2 – Extraits de plantes et Tests 

Dans le cas des remèdes traditionnels, il est impossible de savoir exactement quelle est l’action des principes végétaux. Donc, chacune des plantes est ensuite étudiée chez l’animal (toxicité, innocuité, dose létale ou non …). L’objectif final est de fournir trois données absolument nécessaires pour toute prescription pour et par la médecine conventionnelle : 

  • Efficacité clinique du produit administré 
  • Posologie 
  • Donnés quantitatives sur l’innocuité réelle donc les possibles effets secondaires du produit. 

Le rôle de l’IMRA sera donc de générer ces données-là.

3.1.2.3. Etape 3 – Observations cliniques

Une fois déterminés les éléments précédents, l’IMRA procède à des observations cliniques via son département médical mais aussi en collaboration avec certains CHU et professeurs. 

Charles insiste particulièrement sur la différence fondamentale entre les termes études cliniques et observations cliniques

Les protocoles d’essais cliniques concernent les médicaments à base de molécules isolées. En termes de pharmacocinétique (étude du devenir des médicaments dans l’organisme), il est plus facile de déterminer l’activité d’une molécule isolée : elle a son action propre.

Les extraits de plantes, quant à eux, présentent plusieurs molécules qui agissent de manière synergique. Comment savoir quelle molécule est la plus active ? Difficile … C’est pourquoi les observations cliniques entrent en jeu. On n’étudie plus une molécule et son action mais on observe l’action et les effets d’un extrait constitué de plusieurs molécules. 

Des exemples concrets : paludisme et leucémie. 
Dans le cas du paludisme, l’artémisinine seule (issue de l’Artemisia annua), ou ses dérivés, n’est pas efficace mais doit être associée à d’autres molécules pour potentialiser l’efficacité. 
Par ailleurs, il est souvent constaté que plusieurs molécules autorégulent, compensent et diminuent les effets secondaires. 
La jolie pervenche de Madagascar, bien connue pour son action sur la leucémie, contient 4 molécules anticancéreuses dont les 2 principales sont les vincristine et vinblastine. La vincristine seule a des effets secondaires importants comme la perte de cheveux. Ce sont souvent ces médicaments qui sont utilisés en Europe. Molécules isolées. 
Néanmoins, le coût de ces médicaments les rend inaccessibles pour la majorité de la population malgache. 
C’est pourquoi l’IMRA travaille sur cet aspect de la pervenche de Madagascar : développer des extraits moins chers et moins nocifs. D’autant plus que la matière première se trouve sur place !
3.1.2.4. Etape 4 – Mise sur le marché

Une fois toutes les étapes précédentes réalisées, l’IMRA devra obtenir un certificat de bonne pratique pour respect des normes de fabrication. 

Vous comprenez les délais de 3 à 5 ans pour mettre sur le marché un produit ? 

Prenons l’exemple récent du COVID-Organics : un remède traditionnel amélioré composé d’Artemisia annua et autres plantes médicinales. Ceci a été approuvé par l’Institut Malgache de Recherche Appliquée (IMRA), suite aux études menées (précisons que l’Artemisia annua est originaire de Chine mais devenue spécifique à Madagascar). 
«Le Covid-Organics (Tambavy CVO) est fabriqué sur la base d’une vraie formulation élaborée par l’IMRA, et a fait l’objet d’études par nos laboratoires. Ce remède est conforme aux autorisations de mise sur le marché obtenues à cet effet » dit Charles Andrianjara.

Conclusion

En gros, on pourrait conclure ainsi : un Remède Traditionnel Amélioré s’appuie sur la sagesse des traditions et de ses Remèdes Traditionnels. Les extraits de plantes disponibles aujourd’hui sont étudiés et dosés pour renforcer et sécuriserl’action du remède en soit. 

Cet article touche à sa fin. Vous avez tout suivi ? Bravo car c’était un peu ardu !

Saluons le travail de ces femmes et hommes qui contribuent chacun( e) à leur manière à améliorer les choses. Le but de l’association Tamtam Phytoaroma est également de s’inscrire dans cette mouvance. Les petits ruisseaux font les grandes rivières ! 

Dites-moi en commentaires ce que vous inspire ce que vous venez de lire et/ ou entendre ? 

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager :)

4 Replies to “Médecine et remèdes traditionnels, remèdes traditionnels améliorés et tradipraticiens”

  1. On ne peut pas être juge et parti parait-il !
    Permettez-moi de dire tout de même que cet article remet les choses à leur place ! MERCI Johanne pour cette objectivité
    Nous allons de ce pas relancer l’AAPARR l’Association des Amis du Professeur Albert Rakoto-Ratsimamanga en hommage à notre cher mentor !
    Vive la MTM Médecine Traditionnelle Malagasy

    1. Merci pour ce retour Didier 🙂 Longue vie à l’AAPARR alors !

  2. Carole BAHUET DAUPHIN dit : Répondre

    comme à chaque fois…. je suis admirative du travail effectué et de la clarté de ce qui est dit, qui simplifie la tâche de la néophyte que je suis!!
    merci Jo

    1. Merci pour ton retour … Cet article représente un gros travail et plusieurs heures de travail en effet 🙂 Si la néophyte que tu es en a retiré quelque chose, alors j’ai tout gagné 🙂 Bisous

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